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 TEMOIGNAGE D'UN ANCIEN PRETRE

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assunta
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MessageSujet: TEMOIGNAGE D'UN ANCIEN PRETRE   TEMOIGNAGE D'UN ANCIEN PRETRE Icon_minitimeMar 15 Nov - 8:30

TEMOIGNAGE D'UN ANCIEN PRETRE
"Le Pèlerin d'Arès" - Parution Trimestrielle – 1983 - N°1
© Michel Potay

Le gros de ce témoignage remonte à trois ans. Un pèlerin, alors inconnu, le remit au Frère Michel pendant l'été 1980, en lui disant : "Je suis un ancien prêtre, tout récemment rendu à l'état laïc. Je vais devoir traverser, je le crains, une longue période de souffrance avant de m'adapter, mais de toute façon je devais quitter l'église. Dans ces lignes je donne mes raisons. Les avoir écrites et vous les remettre m'enlève un poids. Personne ne peut mieux les comprendre et les utiliser que vous. Si elles peuvent servir votre cause qui est la cause de Dieu, et déjà la mienne, je vous autorise à les publier".
Depuis, l'auteur en a réécrit le texte sous une forme moins intimiste, moins émotionnelle, que la première version; il l'a aussi actualisé. Après sa mise à jour le témoignage de cet ancien prêtre devient tout à fait publiable.


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Je fus prêtre catholique durant 22 ans.

Je servis l'église honnêtement tout ce temps-là, et même avec entrain pendant les 15 premières années. Ensuite ma conscience mûrit. Je souffris de contradiction entre l'Evangile que je voulais vivre et la vie de l'église. Si un ami ne m'avait pas remis l'Evangile donné à Arès, je n'aurai pas eu le courage de passer à l'état laïc. Que de prêtres souffrent de la même contradiction ! Mais ils restent par peur d’inadaptation à la vie sociale, ou de dépréciation.

Je souhaite à beaucoup de prêtres de découvrir l'Evangile d’Arès et d’y croire. Au fond, beaucoup y croient déjà sans le connaître. Personne n’est mieux placé pour se poser l’intime question de la légitimité sacerdotale ou de la valeur du sacrement, et aussi pour connaître la nature absolutiste de l’église. Qui peut oublier que l’Espagne voilà peu avait encore des tribunaux ecclésiastiques et même des prisons pour prêtres entrés dans le doute ?[…] Tantôt des prêtres, en se remettant en question, en doutant de la légitimité ecclésiastique, du dogme et du sacrement, pensent que de toute façon le mystère de la foi a besoin de cet écran de fumée. Tantôt ils pensent que la foi en pâtit, mais se résignent. Il y a beaucoup de prêtres parmi ceux que j’ai connus qui ont été touchés par un problème de conscience.

L’église n’a plus les moyens de punir, mais comme elle continue d’exiger soumission ou d’interdire, il est presque impossible de la contester ou de la modifier par l’intérieur. Je reviens plus loin sur ce point. Vue du dehors elle paraît changer, tantôt sous la pression des idées républicaines et démocratiques, tantôt par imitation calculée des modes et des manières libres dans certains pays, tantôt parce qu’elle est persécutée dans d’autres pays. Mais politique, idées et alliances peuvent la favoriser à nouveau. J’ai peur qu’on subisse encore son autoritarisme. L’église garde tous ses motifs de se préférer à toutes les autres formes de société.

Dans les écrits du frère Michel, articles ou lettres, on ne trouve pas l’anticléricalisme primaire de La Calotte, de La Libre Pensée[1] et des média qui exploitent les scandales de Sindona et Calvi[2]. Il n’est pas question de haïr ou de caricaturer l’église, ni aucun groupement de religieux sur la terre. Cette dignité renforce l’authenticité d’Arès. Comme ma conscience se l’est posée, le frère Michel naturellement inspirée par l’Evangile donné à Arès pose une seule question : l’église émane-t-elle légitimement du Verbe ? Si elle n’est pas cette émanation, Dieu dit avec raison qu’elle se trompe, qu’elle trompe le monde, et qu’il faut qu’elle cesse d’exister, du moins sous sa forme cléricale et centralisée.

Le frère Michel rend bien dans ses annotations de l'Evangile donné à Arès le reproche que Dieu fait à la religion dogmatique et ecclésiastique. Il lui reproche d’être à la source et d’être le modèle de toute organisation autoritaire, même athée. L’histoire atteste que le premier gouvernement humain fut religieux. Je n’ai pas la citation sous les yeux mais une note de frère Michel tire avec logique la conséquence de cette idée : si la religion (en tant que système) disparaît, tout autoritarisme organisé disparaît. A mes yeux c’est là que le Message d’Arès prend tout son sens comme agent de civilisation nouvelle.

Imposer son point de vue sur la Révélation, c’est-à-dire sa doctrine, et sa hiérarchie, fut-ce aux dépens de la Vérité, est le principe suprême de la religion, donc de l’église, et même de la secte qui est une religion postulante, comme le souligne frère Michel. Dieu descend à Arès pour délivrer la Révélation de leurs griffes.

L’église est une religion poussée à sa dernière perfection, si l’on peut dire. Pas besoin d’être un historien savant pour savoir que l’église lutte pour la suppression de tous ses contradicteurs théologiques ou politiques, dès qu’elle prit son importance historique. Quels que furent ses contradicteurs : des clercs, des princes, ou des simples sortis des couches humbles du peuple. Le principe en demeure dans le corps de la Bête.

Les esclaves et les pauvres attendaient du christianisme leur libération, ils trouvèrent dans l’église un nouveau maître. Ils s’y soumirent, parce qu’elle leur fut imposée par un empereur romain[3], mais aussi parce que le paganisme par ses principes barbares maintenait un recul social qui soumettait le peuple plus qu’il ne le faisait l’église. Le peuple choisissant entre deux maux, a protégé l’église pour se défendre du paganisme.

Au fur et à mesure que les évêques prirent rang parmi les dirigeants politiques, ils s’attachèrent à liquider toute religion hormis la leur, et même toute œuvre humanitaire qui ne se réclamait pas d’eux. L’église procéda ainsi à la liquidation organisée, parfois massive, des « hérétiques » qui pouvaient mettre en doute son pouvoir (bogomiles, albigeois, grecs, etc…). De nos jours, sous d’autres formes, elle continue sa lutte intestine contre tous ceux qui peuvent en quoi que ce soit demander sa démocratisation. Il faut garder à l’esprit que l’église n’est pas une démocratie, ses dirigeants n’étant pas élus par le peuple mais nommés par le prince.

Le résultat de l’acharnement mis par l’église à éliminer toute contestation est qu’elle se prive, aujourd’hui surtout, de ses éléments les plus valables qui sont aussi les plus honnêtes, les plus laborieux et les plus pieux. Ceux qui pourraient faire d’elle une émanation évangélique. Cela paraît illogique, mais on ne comprend pas l’église – et la religion en général – si on la juge d’après la logique évangélique. L’église a eu des mystiques, mais elle n’est pas elle-même un corps mystique, elle est un corps de domination qui cherche des positions, des privilèges ou le pouvoir. Son ressort fut d’ailleurs le pouvoir à tout prix jusqu’au XVIIIe siècle, et de nos jours la suprématie religieuse à n’importe quel prix, sans égard pour la logique de l’Evangile et même de sa propre logique, les alliances « œcuméniques » qu’elle recherche étant parfois surprenantes. Je crois en fait que l’important pour l’église est de juguler, par des alliances contre nature au besoin, toute rivalité religieuse. A un moment où le protestantisme commençait à tenter un certain nombre de catholiques, l’église convoqua Vatican II et inventa l’œcuménisme pour prévenir la fuite vers la Réforme. Je ne comprends pas comment les réformés se laissèrent prendre à ce piège. Enfin, maintenant je connais l’Evangile donné à Arès, et cet aspect des choses est pour moi dépassé.

Ruineuse en valeurs religieuses et humaines, l’organisation catholique est efficace au plan pratique. Bureaucratie massive et centralisée, l’église à l’évidence ne veut pas installer sur terre l’Evangile, qui est le contraire de la bureaucratie. Elle tire le maximum de sa science politique, économique, sociologique, pour se maintenir sur terre en marge de l’Evangile, comme si l’Evangile était secondaire. Les instances de l’église adressent à tous les échelons de la hiérarchie leurs instructions généralement tacites ou implicites pour que l’église compte avant toute considération purement évangélique. Le prêtre ne peut qu’obtempérer ou faire l’imbécile comme je l’ai fait les 5 dernières années de mon ministère.

Comment, dans ces conditions, mettre son âme et son travail dans l’idéal évangélique ? Mère Térésa ne peut être ce qu’elle est qu’en Inde, où elle est moins contrôlable qu’en Europe. En Europe où (chacun l’a remarqué) il n’y a pas de Mère Térésa, simplement parce qu’on ne peut y mettre une initiative personnelle de charité au-dessus des intérêts ecclésiastiques. On vous dit : il y a le Secours Catholique pour ça, planifié, contrôlé, plus profitable pour le renom de l’église que l’œuvre de l’Abbé Pierre, qui tire trop les regards vers l’Abbé Pierre, une exception qui ne put se faire qu’à la faveur du terrible hiver 1956. Quand Jean-Paul II vint en France, le vit-on féliciter officiellement certaines initiatives catholiques humanitaires ? Quand le jury du Prix Nobel décerna son prix à Mère Térésa, Rome connut un instant d’affolement : « Mère Térésa, qui est-ce ? » Cité pour l’anecdote.

Depuis environ quinze ans, l’église procède à dessein à un déprogramming spirituel du clergé. Je dirais, pour employer un terme de Lanzo del Vasto : crétinisation du clergé. Elle craint de plus en plus les initiatives évangéliques au niveau paroissial. Elle y verrait une amorce de réforme intérieure, le désintérêt progressif pour les instances supérieures et bureaucratiques, évêchés, secrétariat, etc…

Tant que s’échinent jusqu’à la limite de leurs forces des curés de plus en plus rares sur des territoires de plus en plus grands, pour y célébrer la messe et y délivrer les sacrements illusoires[4], les instances n’ont pas à craindre que ces prêtres réfléchissent trop. Elles continuent de gouverner. Elles se gouverneraient plus les prêtres, s’ils abandonnaient leur tâche abrutissante et sans utilité pour tenter d’installer une véritable vie évangélique dans leur paroisse. Dans leur folie autoritaire, d’autant plus folle qu’elle se croit paternelle, ces instances privent leur église de l’ultime recours que serait pour elle, mourante, un renouveau évangélique. On trouve la même obsession dans tous les domaines : du prêtre à l’évêque, obéissance de l’évêque à Rome, avant l’obéissance à la Révélation.

La bureaucratie ecclésiastique n’est pas capable d’une action évangélique. Elle ne peut attirer et recruter que des médiocres ou des ambitieux. Ceux-ci ne savent que fixer la conduite du clergé, des congrégations et des organisations laïques qui dépendent d’elle. Ce système exclut toute responsabilité individuelle. Ce qui peut rester de vie évangélique est encadré de nombreux contrôles tatillons qui empêchent toute force vraiment inspirée de se libérer. Pour peu qu’apparaissent des forces évangéliques authentiques, dont les média peuvent s’emparer, la bureaucratie catholique risque de perdre le contrôle des opérations puis le pouvoir ecclésiastique lui-même.

Ici parenthèse : l’interdit qui frappe chez les media l’Evangile donné à Arès et le renouveau spirituel d’Arès ne leur est pas propre. L’église interdit dans son propre sein un grand nombre d’initiatives, mêmes humanitaires, quand elles ne font pas la publicité du pouvoir ecclésiastique.

Par contre, à ma connaissance, les instances catholiques n’interdisent pas l’initiative industrielle d’un prêtre italien qui fonda une usine de jeans sous la marque « Jésus », et fit coller partout une affiche montrant une paire de fesses aguichantes avec écrit dessous « Jésus que j’aime ».

Le prestige papal passant avant l’Evangile, l’église ne lésine pas sur les frais énormes qu’imposent les voyages de Paul VI ou de Jean-Paul II, quitte à se risquer à des opérations financières douteuses, dont la presse, même la presse favorable à l’église, dut se faire l’écho. Comme il n’y a pas de renouveau évangélique qui passe par le pape, toute mission de relance évangélique pouvant seulement passer par la base, l’église continue de se mourir.

Inversement, pour justifier ces voyages de prestige, la propagande catholique doit se dépasser. Elle institue le mensonge pour la bonne cause. L’Evangile donné à Arès rappelle qu’il n’y a pas de mensonge que Dieu veuille pour sa cause.

L’église doit cacher son désastre au monde catholique ou extérieur. Les catholiques ne demandent qu’à être bernés, tant ils espèrent en leur église. Les autres sont-ils vraiment trompés ? L’église annonce des chiffres gonflés qui ne traduisent pas du tout, et de loin, l’importance qui lui reste, qui se réduit de jour en jour. Je n’ai jamais cru qu’une telle propagande lui soit favorable en fin de comptes.

Les enfants, les adolescents grandissent en véritables orphelins spirituels. Plus de formation à l’histoire du peuple de Dieu, à la prière, à la rigueur évangélique. On confie le catéchisme à des laïcs de bonne volonté mais pour la plupart incompétents et de piété tiède. A dessein, le souci de l’église est aujourd’hui de ne pas entrer en contradiction ouverte avec les idées, le relâchement moral et le manque de ferveur de sa base. Avec ce système, elle est sûre de ne pas déplaire à ses fidèles. Elle sauve ainsi ce qu’elle peut. Dans ce domaine encore l’église compte d’abord, au détriment de l’action évangélique. Or, l’Evangile est rigueur dans l’amour, le contraire de la mollesse dans la complaisance.

Avec le vide qui se fait à la base, l’église apparaît plus que jamais comme étant l’appareil romain, et lui seul. Le reste est une église de soumis en raréfaction. A Rome, et dans les instances hors de Rome qui sont son miroir, les responsables sont comblés de pouvoir, d’honneurs, souvent de biens matériels. Je mis 15 ans à m’apercevoir que c’est une caste. On n’y entre et on n’en est membre qu’ayant donné toute assurance qu’on est fonctionnaire inconditionnel de l’église. On se doit d’y être indifférent à la misère évangélique de l’église, puisque celle-ci passe avant l’Evangile. Inutile d’espérer qu’un changement de pape ou d’évêque amène un renouveau évangélique. Ces hommes sont seulement promus par un appareil qui les agglomère aussitôt. C’est peut-être le côté de l’église le plus éloigné de l’Evangile. Le malheur est que ce côté-là gouverne tous les autres côtés de l’église, dont certains sont bons.

L’impuissance gagne tout clerc entré dans les ordres par idéal évangélique. On dira que je répète ce mot, mais il a bercé toute ma vocation. Jeune prêtre, je trouvai un exutoire dans un sacerdoce d’appel : « Soyez bons, aimez votre prochain comme vous-mêmes, ne jugez pas, etc… » En haut lieu on me dit que « l’Evangile passait mieux avec plus de finesse ». Je compris que mon insistance, d’abord mise sur le compte de ma jeunesse, avait fini par indisposer des fidèles. Ils s’en étaient plaint à l’évêque. Je pris de la « finesse », je cessai de reprocher à mes paroissiens leurs manquements à l’amour, à la générosité, comme Jésus l’aurais fait. Mon hypocrisie aurait dévoré ma conscience, si je n’avais pas eu le courage ultime de quitter le sacerdoce, qui me réduisait au pharisaïsme.

L’état ecclésiastique est un piège où le prêtre se prend plus souvent que le fidèle. Mes contacts avec l’église réformée m’ont appris que les protestants avec leurs pasteurs ne se sont pas dégagés de ce piège. Il en va de même dans l’église orthodoxe avec ses prêtres mariés. Ce piège attrape quiconque croit pratiquer l’Evangile par les voies « traditionnelles ».

L’Evangile donné à Arès est sans nuances dans sa condamnation de toute hiérarchie ecclésiastique. S’il y avait mis des nuances, j’aurai douté de son authenticité. Le frère Michel a bien fait de dégager dans ses annotations la condamnation des hiérarchies religieuses sans exception.

Distinguer entre les religions et les églises est une illusion. Il n’y en a pas de meilleures ou de pires. Elles sont toutes faites sur le modèle de dogmatisme et d’autoritarisme. Le frère Michel dans ses écrits place à part l’Islam. Il tend à l’idéaliser, parce que L’Evangile donné à Arès et plus encore le Livre montrent l’estime de Dieu pour Mahomet, ou parce que dans l’angoissante solitude qu’il traversa après les apparitions de Christ, le seul réconfort qu’il reçut de l’officiel religieux émana d’un musulman[5]. Sauf le respect que je dois au frère aîné[6], son indulgence pour l’islam vient aussi de la connaissance toute théologique qu’il en a. Mon séjour en pays islamique m’a montré la dureté aveugle de la loi coranique, et le règne absolu de certains responsables musulmans. Je suis de ceux qui pensent que l’aire géographique de mission allouée au frère Michel doit se lire étendard de Muhammad[7] inclus et non exclus.

Répondant indirectement à mon tout à quelques lettres que j’ai lues dans Le Pèlerin d’Arès, j’insiste sur mon état de conscience : je n’éprouve pas de haine pour les hommes d’église. J’en connais d’admirables. Je regrette seulement que ceux qui désapprouvent l’église demeurent dans un état ecclésiastique, qui les soumet à trop de choses regrettables, stupides ou révoltantes avant de les soumettre à l’Evangile, qu’ils voudraient tant servir. Leur amour les rend bon même envers l’église, et ils pensent ainsi satisfaire la priorité évangélique. Leur plus grave faiblesse est là. Je sais que les bien-pensants pour prouver que les faiblesses ne doivent pas changer disent qu’elles ne peuvent pas changer, mais le frère Michel répond qu’aimer ce n’est pas tout accepter, mais changer tout ce qui n’est pas acceptable. C’est possible puisque Dieu l’affirme.

Je n’ai pas trouvé de haine du clergé chez frère Michel. Ceux qui lui font un reproche de « rage » parce qu’il souligne dans l’Evangile donné à Arès l’insistance du Christ qui condamne les princes du culte, les prêtres et leurs docteurs, ont tort. Ils devraient au contraire se féliciter de son honnêteté, et même de sa modération ; ils ne savent vraiment pas ce qu’est l’anticléricalisme haineux, une position de nature et de conscience qui n’est pas celle du témoin de Dieu à Arès. L’église elle-même devrait apprécier d’avoir en face d’elle un objecteur comme lui.
Les religions et les églises ne sont pas plus inhumaines que d’autres systèmes. Elles ont contribué au progrès par certains côtés. Des hommes y trouvent encore une consolation, ni plus, ni moins que dans d’autres œuvres. Justement, Dieu condamne ce « ni plus, ni moins ».

Un progrès se profile au loin.

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[1] Journaux anticléricaux, de ton souvent polémique et haineux.
[2] Sindona, financier conseiller de la banque du Vatican condamné à 25 ans de prison aux USA pour escroquerie. Calvi, banquier trouvé pendu sous un pont de Londres, qui fut mêlé à certaines opérations financières du Saint Siège.
[3] Allusion à l’empereur Constantin (272-337)
[4] L’Evangile donné à Arès (21/1)
[5] L’auteur de ces pages fait allusion à la lettre de sympathie que frère Michel reçut en 1974 de Si Hamza Boubakeur, alors recteur de l’Institut Islamique de Paris.
[6] L’Evangile donné à Arès (16/1)
[7] L’Evangile donné à Arès (5/6)
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